mercredi 13 juillet 2011

Des nouvelles de Princesa

Vous vous souvenez certainement de Princesa, cette vèle abandonnée par sa mère, recueillie par les vachers, élevée au biberon et donc partiellement domestiquée.

Peu après la ferrade du mois de janvier, vexée, meurtrie à la fois physiquement par le feu et moralement par cette trahison, elle s’était échappée du cortijo. Je l’avais retrouvée deux jours plus tard, dans la dehesa, au milieu d’un lot de vaches. Curieusement, des quatre lots de vaches de ventre, elle était dans le groupe où se trouvait sa mère, qui avait depuis mis bas un autre rejeton. Hasard ou appel supérieur du sang?

J’étais rassuré. La nature avait retrouvé ses réflexes et je préférais largement voir Princesa au milieu de ses congénères, vivre une existence de … génisse, bientôt apte à être testée pour vérifier son niveau de bravoure, que la voir adoucie, domestiquée, se faire caresser par les enfants et perdre à jamais son instinct de combat!

Au mois de juin, nous avons dû rentrer toutes les vaches et génisses en corrals pour réaliser le saneamiento obligatoire de printemps. Princesa faisait évidemment partie de ces deux cent cinquante femelles. Une parmi les autres? Et bien non! Dès qu’elle retrouva les repères de son enfance, qu’elle reconnut la voix de Javi le vacher qui l’avait nourrie, elle se rapprocha du cortijo. Après quelques timides tentatives, elle accepta de nouveau de se faire caresser…


Depuis, elle vit à nouveau entre le patio de caballos, la cour du cortijo, les écuries, les greniers à pienso. Le plus loin qu’elle s’aventure, c’est à une centaine de mètres, en direction du campo, semblant chercher néanmoins une présence bovine. Pourtant, essayant de la regrouper avec ses sœurs, elle se faisait rejeter et revenait systématiquement chercher refuge vers nous.

Princesa adore les caresses que Javi lui administre tendrement avec une brosse, et si vous passez par Mirandilla cet été, vous vérifierez qu’à nouveau l’éducation à pris le dessus sur la génétique. Pour combien de temps? Définitivement? …

Suite au prochain épisode!

Toros para todos à Mirandilla (III)

"En busca del toro agresivo"




Es con este título que el programa taurino de Canal Sur explica que tipo de toro quieren volver a criar el ganadero y el mayoral de la ganadería Albaserrada.

Programa "Toros para todos" de Canal Sur del /07/2011

Para ver el documento, cliquer sur le lien :
http://www.canalsuralacarta.es/television/video/presenta-enrique-romero/4868/44
y buscar en el cursor del minuto 15:21 al minuto 19:55

mardi 12 juillet 2011

Céret à Mirandilla



De retour de Céret, un clin d’œil aux membres de l’ADAC pour les remercier de l’action qu’ils continuent de mener pour la sauvegarde d’une véritable tauromachie de combat.

Merci à Thierry Allez de m’avoir permis de faire figurer, provisoirement, ce maillot de l’équipe de rugby du Céret-Sportif dans la salle de trophées de la ganadería du Marquis d’Albaserrada, sous la tête de Laborioso, le brave novillo gracié à la Maestranza de Séville en 1965.

ADAC : Association des Aficionados Céretans
www.ceret-de-toros.com

mercredi 6 juillet 2011

Groupe d'amis aficionados de Castries

Je voudrais encore une fois vous remercier pour votre accueil à Mirandilla lors de notre visite au mois de mai dernier, avec notre groupe d'amis de Castries.


Nous garderons un très bon souvenir de notre passage à la Ganaderia du Marquis d'Albaserrada.


D'après les appréciations de tout le groupe, vos explications claires, votre professionnalisme et votre passion nous ont permis d'enrichir un peu plus notre culture taurine pour certains et pour d'autres, néophytes, de découvrir votre profession d'éleveur de toros de combat.


Ce fut une rencontre enrichissante et passionnante.


Je vous souhaite bonne continuation et grande réussite pour l'élevage
et de bons toros dans les plus grandes arènes.


Les photos comme promis de mon ami
Christian Itier.


Très Cordialement. Avec toute mon aficion !


Nicolas MANCHON (Castries)


François Manchon, le célèbre zebulon de la Gardounenque

lundi 4 juillet 2011

Vu à Mirandilla





Que de traces de caste et de bravoure (non moderne) sur ce burladero ...








Photo : Bruno Givanovitch