vendredi 30 septembre 2011

Vu aujourd'hui à Mirandilla





Les trois encastes à l'origine du sang Albaserrada.


Cobaleda (Romero de la Quintana), Veragua (Juan Pedro Domecq) et Pedrajas (Isaías y Tulio Vázquez).






mardi 27 septembre 2011

Mirandilla antaño

Desde el patio del Palacio Santa Coloma/Albaserrada en Gerena, los vaqueros, garrochas en mano, estan preparados para llevar a la parada de cabestros a por una corrida de toros pastando todavía en Mirandilla.


Luego, serán días, semanas o meses, caminando por las veredas reales, tragando polvo y cantando penas y alegrias por las noches alrededor de la candela.

No falta el control de la autoridad, con el teniente de la guardía civil, detrás de los bueyes, con el tricornio oficial, charlando con el supuesto ganadero y el vaquero/buyero, a la izquierda de la foto, con la honda intimidadora en la mano derecha.

Clicar 2 veces en la foto para ver los detalles.

mardi 20 septembre 2011

Un crocodile chez les taureaux




Bien qu'actuellement Montpelliérain, René Girard représente un des symboles les plus forts de la grande équipe de foot du Nîmes-Olympique. Que d'intenses souvenirs que cette époque hélas révolue ...


Les matchs dans le mythique stade Jean-Bouin où les plus grandes formations venaient s'y produire la peur au ventre. Combien de fois n'a-t-on d'ailleurs comparé ce stade à une arène en ébullition et les joueurs nîmois à de fougueux taureaux de combat?


Le recevoir à Mirandilla a été pour moi un réel bonheur. Quelle émotion de l'écouter se remémorer les moments forts de sa carrière dont cette sacrée demie-finale de la coupe du monde 1982, à ... Séville, où tous les français amateurs de ballon rond ont appris à haïr une certaine nation et surtout un de ses cerbères!


En bon vauverdois, son amour pour le taureau est évidente et je peux témoigner que sa simplicité n'a d'égale que la bravoure qu'il démontrait sur les terrains.

jeudi 15 septembre 2011

Sauver le semental Bandera

Bandera vient de souffrir dans ses chairs l'implacable sauvagerie de la loi de sélection naturelle chez les taureaux de combat.

Bandera n'est pas n'importe quel étalon. On l'a surnommé le semental du renouveau pour ce qu'il représente de différent dans l'orientation génétique de la ganadería du Marquis d'Albaserrada depuis deux ans. Sang Pedrajas et des cornes, beaucoup de cornes!

Dans l'enclos des six sementals, actuellement en période de repos, en attendant la nouvelle période de reproduction l'hiver prochain, la rage a frappé, la violence a cogné, la méchanceté a percuté.

Une lutte d'une violence inouïe a laissé Bandera pour le compte! Pouquoi se sont-ils acharnés sur lui? Eux-seuls le savent, mais le mayoral a bien son idée. Une telle noblesse chez un taureau ne peut que créer des jalousies. Et si Bandera a une qualité, c'est bien la noblesse. Ceux qui ont eu la chance de l'approcher au campo peuvent en témoigner.

Lacéré de coups de cornes, couché sans même pouvoir se lever, le regard perdu, on le trouve en fait ce matin-là aux portes de la mort. On appelle ça recevoir une grosse raclée. S'il est encore en vie c'est que les sementals, par sécurité, ont les pointes de leurs cornes arrondies.

Vétérinaire, antibiotiques, anti-inflammatoire, vitamines, ...

Après quelques jours de soins, Bandera se lève, n'a plus de fièvre, mais il reste en piteux état et ses yeux dégagent une tristesse énorme. S'est formé un énorme abcès sur son flanc droit certainement causée par une fracture de côte et des coups de cornes internes ont dû contusionner son système digestif, lui provoquant une diarrhée liquide intense qui l'a vidé, lui faisant perdre une centaine de kilos.

A base de salvado, son de blé, et de paille, son alimentation de diette devrait lui redonner de l'appétit et solidifier ses selles, synonyme évident d'une amélioration de sa santé.




Sauver le semental Bandera!





Bandera au temps de sa splendeur (photo Campos y ruedos)

lundi 12 septembre 2011

La première herbe




Un bel orage d'été (près de 25 litres de pluie au m2) et la dehesa reverdit. Oh, pas suffisamment pour que les bêtes broutent, mais cela fait du bien au campo. Plus de poussière, moins de parasites et les retenues d'eau remplies à nouveau. Magnifique duvet vert qui rend la dehesa plus allègre à la vue. Même les taureaux apprécient : leur regard est indéniablement plus joyeux.