lundi 12 mars 2012

La crise économique


Que les lundis sont difficiles!
Surprise désagréable ce matin au campo. 
Un "commando" nocturne a cisaillé environ 200 mètres de la clôture métallique de l'enclos de Mojón Gordo.
On est passé à côté d'une possible catastrophe car une trentaine de vaches aurait pu profiter de l'aubaine pour sortir et savourer de l'herbe fraîche (denrée totalement inéxistante actuellement à l'intérieur de l'enclos) dans le fossé de la très transitée route Gerena/Aznalcollar.
L'esprit positif qui protège Mirandilla depuis 3 ans n'a pas voulu d'accident et a fait un quite à la ganadería et son mayoral. Les vaches ne sont pas sorties.
La colère passée, on essaie de comprendre, de trouver un coupable. Acte de sabotage, de vengeance, de braconnage, ... ? Coup de fils à la gendarmerie, à l'assureur. Photos des dégâts. Et sans plus tarder on se met au boulot et on répare tant bien que mal.
Et puis la raison nous saute aux yeux. En plus de cisailler la maille, nos visiteurs malvenus ont "emprunté" une vingtaine de piquets en fer qui maintenaient la clôture. Voilà la véritable justification de cet acte : un vulgaire vol de piquets.
Je ne peux m'empêcher de penser à la difficulté et aux risques pris par ces personnes pour réaliser ce forfait : taillader une maille au milieu des incisifs figuiers de Barbarie, arracher des piquets bien ancrés depuis des années, tout cela en bordure d'une route fréquentée.
La crise économique est bien là! Tout cet effort pour quelques kilos de feraille.



1 commentaire:

  1. je vois qu'un forfait télécommandé par quelques bobos allumés adhérents du front de libération des vaches n'est pas envisageable du côté de Gerena : c'est déjà ça !

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