vendredi 29 mai 2015

Satanées ficelles


Ceux qui vont souvent à la Finca Mirandilla connaissent le combat quotidien du mayoral pour faire prendre conscience à ses vachers de ne laisser au sol aucune ficelle des balles de paille ou de foin.

Inésthétiques, souvent rouges ou jaunes, antiécologiques pour l'environnement, elles représentent surtout un danger grave pour le bétail.

Les bêtes, notamment les veaux peuvent les mâchonner et aller jusqu'à les avaler, ce qui peut créer des dégâts terribles dans leur panse.

De plus, elles peuvent s'accrocher à une extrémité et faire un garrot pouvant occasionner des problèmes de circulation de sang, d'inflammation musculaire ou de blessures tranchantes importantes.

Voir en photos et en video, la mauvaise expérience de la vache nº 927 Vinagrera qui s'est trouvée entravée par une de ces satanées ficelles à la tête et à l'antérieur gauche pendant une journée jusqu'à ce que les vachers puissent la libérer.

Pour cette fois, le mal a été moindre.

Plus aucune ficelle à Mirandilla!

Vinagrera entravée.
Belle doyenne de plus de 18 ans























mardi 19 mai 2015

Compte-rendu des journées Torrito Afición


PERMIER TERCIO : vendredi 3 avril
Soirée organisée par le CT Torrito Aficion en présence du Mayoral Fabrice Torrito à la Bodega «Col y Toros» (10 rue Tédenat à Nîmes),
Anthony Crouzet le Président de
 l'association et Fabrice Torrito
Projection du film “Marqués de Albaserrada” du programme de Canal Plus “Paisaje Herrado”
Dernièrement, sous la direction de Carmelo López, une équipe de télévision du prestigieux Canal + Toros Espagne, est venue tournée dans le cadre du programme "Paisaje herrado", un documentaire sur l'élevage du Marquis d'Albaserrada, sous forme d'un hommage à la figure emblématique de celui qui en a été le ganadero jusqu'à sa mort en novembre 2014, José-Luís García de Samaniego.
Après la projection du film traduit et commenté par Fabrice, celui-ci s'est laissé aller à quelques anecdotes et a répondu aux questions de l'assistance.
Trois anecdotes nous ont particulièrement marquées :

-   La première est peut-être celle qui a tracé la suite de l’histoire. Lorsque Fabrice a rencontré José Luis pour la première fois il a été marqué par une déclaration du marquis qui répondait à un torero :

«  Vous dites toujours d’un toro qu’il a plus ou moins bien « servi » lors d’une corrida. Mais un toro n'est pas comme un serveur d'un bar qui vous apporte une limonade sur son plateau, il ne vient pas dans l’arène pour vous servir mais pour se défendre avec les armes qui sont les siennes. C’est à vous torero de vous adapter au toro et à sa manière de combattre »
De plus, le marquis a toujours refusé d’afeiter les cornes de ses toros, ce lui a valu une mauvaise réputation dans le mundillo andalou.

Cette remarque et cet état d’esprit ont tout de suite fait que Fabrice a eu besoin de mieux connaître cet homme et on sait la suite de l’histoire.

-   La deuxième est la plus savoureuse. Après s’être connus et fréquentés un certain temps, José Luis et Maruchi ont décidé de se marier. Le curé après leur avoir proposé une date pour cette union s’est vu opposé un refus de la part de José Luis et obligé de repousser le mariage car Curro Romero toréait à cette date à la Maestranza de Séville.

a   La plus émouvante et celle du jour ou dans le burladero de la placita de Mirandilla, le Marquis, sans mot dire, lui a transmis son petit carnet de notes. Ce geste symbolique voulait dire qu'il plaçait toute sa confiance dans Fabrice pour la suite à donner à cet élevage.
Bilan de la gestion de la ganadería six mois après la mort du Marquis
Tout d’abord il est à noter que malgré une présence plus assidue d’ Hipólito, le neveu héritier, la Marquise a confirmé la confiance en Fabrice comme Mayoral.

Fabrice veut retrouver toutes les caractéristiques Pedrajas originels de l’élevage. C’est un travail de longue haleine auquel il s'attèle au quotidien.

De plus, la jeunesse espagnole n'allant plus aux arènes, fabrice est convaincu que la conquête d’un nouveau public et la promotion de la corrida  passent  nécessairement par les visites au campo. Pour cela il accueille régulièrement des groupes auxquels il présente sont travail et en explique les détails et la finalité.


Passé, présent et ... futur
dans l'assistance



Texte de Michel Chatellier

Site de Col y Toros :




DEUXIÈME TERCIO : samedi 4 avril

Des membres de l'association ont assisté à la novillade matinale de la féria d'Arles. Les utreros de Rehuelga de belle présentation, dans le type, ont donné un jeu intéressant en mobilité et noblesse et fait montre d'une belle solidité. Course bien dans l'esprit de Torrito Afición, qui veut fomenter une afición toriste.

Belle sortie d'un Rehuelga.
Photo Laure Crespy.

Site de Pureza y emoción :







 TROISIÈME TERCIO : dimanche 5 avril

Il est prévu dans les statuts de l'association de rencontrer d'autres ganaderos français afin de partager les expériences de gestion et de philosophie d'élevage.
Très belle matinée chez la famille Frédéric Lautier, au Mas de l'île, dans l'élevage des héritiers de François André.


La remorque enchantée
Un mistral à écorner un semental de Cobaleda (origine historique de l'élevage) n'a pas empêcher la cinquantaine de participants de partager de très beaux moments d'afición.


Camille Juan très volontaire
face à un novillo encasté
Belle visite des bêtes dans l'écrin sompteux des Alpilles où l'on a pu notamment apprécier le trapío du taureau qui participerait à la concours de St Martin de Crau quelques jours plus tard et courageuse prestation de Camille Juan sur un novillo exigeant de la maison, dans des conditions venteuses extrêmes.


Echange de points de vue
entre mayoral et torero

Les visages se dérident
après une faena exposée
Echanges passionnés entre aficionados et une famille d'éleveur où père, mère et enfants dédient leur vie au quotidien merveilleux d'un élevage de taureaux de combat.


Camille Juan, Frédéric Lautier
et Fabrice Torrito
Photos d'Alexandre Blanco

mercredi 13 mai 2015

Jerezano le colorado


De nombreux visiteurs viennent découvrir Mirandilla et ses taureaux tout au long de l'année. Pour certains, il s'agit de la concrétisation d'un vieux rêve d'aficionado, mais pour la plupart c'est une découverte absolue. Ce travail de transmission pédagogique est indispensable pour éduquer les futurs spectateurs de corridas. C'est encore plus probant lorsque la famille au complet, enfants et petits enfants inclus, viennent nous visiter.

La famille Sirven de Montpellier avait découvert les prairies de Mirandilla au printemps 2014. Un lien évident unit aujourd'hui cette famille à l'élevage. Pour preuve ce mail reçu récemment et auquel j'ai répondu avec plaisir. Jerezano, le veau fugueur, est devenu le symbole de leur visite. Ils en demandent d'ailleurs des nouvelles. Je suis certain qu'ils viendront le revoir à Gerena et iront le voir combattre en arène.

Le mail des Sirven :

Bonjour,

C'est toujours avec plaisir que nous recevons les informations concernant la vie à Mirandilla.

A la suite du dernier article "Printemps exubérant à Mirandilla ", je vous transmet une photo, parmi celles que j'ai pu faire lors de notre visite du 21 mars 2014 ...

Ce jeune "écervelé" avait profité de sa liberté pour passer par-dessus les barrières ...


Jerezano, mars 2014


Cela fait un peu plus d'un an, il a dû grandir et prendre du poids, non ?

Que devient-il ?

Ce sera un plaisir que d'en savoir un peu plus sur lui ...

Bonne continuation et meilleures salutations.

Vincent SIRVEN (Montpellier)


Ma réponse :

Vincent,


Ce veau "colorado" a été baptisé JEREZANO. Il a été marqué avec le numéro 11 du millésime 2014.

Il a aujourd'hui 1 an et 5 mois et pèse environ 200 kilos.

Je vous joins une photo.

Jerezano, mai 2015

Cordialement.

Fabrice Torrito.

lundi 4 mai 2015

Printemps exubérant à Mirandilla




William Lucas a immortalisé Mirandilla et les bêtes du Marquis d'Albaserrada au meilleur moment de l'année. Printemps exubérant, grasses prairies et multicolore tapis fleuri. Plaisir des yeux sur ce magnifique diaporama! Profitons bien de cette époque merveilleuse. A partir de maintenant, les hautes températures vont sêcher et brûler l'Andalousie.

Le site de William Lucas : www.photoaficion-williamlucas.fr